La majorité des cancers de la prostate dépistés est à faible risque avec un score de Gleason de 6 ou 7 et le traitement immédiat n'est pas recommandé.
Cependant, certains d'entre eux évolueront rapidement et, en l’absence d’une surveillance active, certains de ces cancers ne pourront être traités précocement et ne le seront qu’à un stade agressif.
Des chercheurs américains ont cherché à identifier une signature moléculaire qui permettrait de prédire, dans les cancers de score Gleason faible ou intermédiaire, ce qui resteraient indolents et ceux qui évolueraient.
En plusieurs étapes, ils ont restreint leur signature moléculaire à seulement trois gènes :
FGFR1, facteur de croissance des fibroblastes. L’activation de ces récepteurs donne lieu à une cascade de transduction de signaux qui mène à l’activation génique et diverses réactions biologiques.
PMP22, peripheral myelin protein 22, gène qui code pour une protéine composante majeure de la myéline dans le système nerveux périphérique (que l’on retrouve dans la maladie de Charcot, les neuropathies héréditaires).
CDKN1A, gène qui code pour un inhibiteur de kinase cycline-dépendante puissant qui se lie et inhibe l'activité de la cycline CDK2 ou CDK4 et fonctionne ainsi comme un régulateur de la progression du cycle cellulaire en G1. The expression of this gene is tightly controlled by the tumor suppressor protein p53, through which this protein mediates the p53-dependent cell cycle G1 phase arrest in response to a variety of stress stimuli. L'expression de ce gène est étroitement contrôlée par la p53 de la protéine suppresseur de tumeur.
Sur plusieurs séries de patients, l'analyse de l'expression de ces trois gènes dans les biopsies tumorales permettait de séparer les tumeurs qui ont ensuite évolué de celles qui sont restées indolentes.
La validité de cette signature moléculaire devra être confirmée sur d'autres séries de patients.
La combinaison avec d'autres bio marqueurs par exemple des marqueurs dans l'urine, devra aussi être évaluée.